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Rembrandt 1629

Portrait


Etat civil[]

Nom complet : Anthèlme de Maldoror

Age : 26 ans

Profession : Tailleur de pierre

Faction : Port-Lumière

Religion : Luministe

Duché d'origine : Aurons

Histoire[]

Extraits des notes personnelles du notaire G. Sorel, biographe des Maldoror.

Signature1

Signature courante d'Anthèlme

Anthèlme de Maldoror, cadet de sa fratrie, fils d'Isidore de Maldoror, est issu d'une des plus anciennes familles de Tell siégeant à la cour et dans les mémoires.
Son enfance est marquée par la solitude, grâce tant à son inclinaison naturelle qu'à la volonté de sa mère de le maintenir à l'écart des gens de son âge. Il a donc grandi dans les échos de son esprit, sculptant son monde d'images dans les lieux inaccessibles ou fuis de la foule, à la lumière des torches ou des vitraux, entre les clairs-obscurs des alcôves et le jour des toits.
Ses principaux interlocuteurs étaient donc ses parents et leurs rares amis, ses frères et sœurs dont il apprit tant et son précepteur qui s'attachait à lui enseigner les lettres, la philosophie et les arts dès son plus jeune âge et même, bizarrerie de ce vieil homme à l’œil vif extirpé d'un milieu rural à la force de l'intellect, des rudiments de technique et de géographie pratique.
A de rares occasions qu'il savait si bien saisir, il faisait pourtant la rencontre d'un enfant réfugié des tumultes de la rue dans une église ou fils, fille d'un domestique. Il était alors saisi par la vision de cet être étranger qui aurait pourtant dû lui être si proche. Il le faisait objet d'étude et partenaire de jeu, jeux de toute sorte, de son invention ou appris par ses frères et sœurs. L'enfant pouvait le quitter riche ou meurtri à jamais ; profondément autre, toujours. Ses premières expériences sexuelles, douces ou cruelles, se firent ainsi ; le premier sang qu'il fit couler.
Elève appliqué prenant un intérêt essentiel aux études, il fréquenta l'université en plus de ses professeurs particuliers et s'y montra brillant. Solitaire, il s'attirait la haine de ses camarades pour diverses raisons, le trouble, la fascination ou l'envie notamment, et la sympathie de quelques enseignants. Il fit ses débuts à la cour, assistant son père et sa famille en maître des apparences et des effets, méprisant les dissimulateurs mesquins et les intrigants de toute espèce. Anthèlme prenait à ses activités autant de sérieux qu'à ses jeux d'enfant, les deux pouvant se montrer proches pour l'observateur attentif. De même, il choisissait ses partenaires avec son, s'entourant de très rares amis qui auraient tout fait pour lui comme il aurait tout fait pour eux, d'autres frères et sœurs qui partageaient une même vision du monde, ou tourmentait des cibles choisies. La plupart des autres nobles étaient l'objet de son dégoût, faibles et décadents et pour certains presque des bourgeois. La plèbe lui faisait tout autant horreur mais ses individus, eux, le ravissaient et il se réjouissait de découvrir tant d'humains.
Sa vie était ponctuée d'amours malheureuses, d'essais et de traités, de luttes et de cicatrices, pour la plupart infligées. Il avait développé un certain goût pour la sculpture grâce à laquelle il trouvait un rapport artistique à la matière, une sensibilité charnelle. Il aimait particulièrement sculpter ses amantes ou sa famille et se jouait avec audace des codes établis.

[...]

Lorsque le scandale éclata, pour éviter la disgrâce à sa famille déchirée par la tourmente d'une morale vengeresse, il dut tout abandonner et disparut.

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